Au mois de juin 2014, nous avons décidé d’en faire le tour, un peu plus de 3 600 km. Nous sommes partis de France par la route avec notre véhicule aménagé, soit 1 600 km pour arriver jusqu’au port d’embarquement d’Hirtshals au nord du Danemark.
2,5 jours de traversée plus une escale de quelques heures aux iles Féroé, le temps de découvrir la petite capitale : Tórshavn.
L’arrivée en Islande se fait en remontant lentement le fjord Seyđisjorđur, à l’Est de l’île. Il fait beau, les montagnes sont enneigées.
Mardi 27 mai 2014 : Seyđisjorđur – Hallormsstaður, 90 km
Nous quittons Seyđisjorđur et nous passons le col pour quitter le fond du fjord. Dès que nous montons un peu en altitude, les paysages sont enneigés, c’est la fin du printemps, pas encore l’été.
Il fait beau, nous décidons d’en profiter pour faire le tour du lac Lagarfljót et aller voir les chutes d’eau Hengifoss, l’occasion de faire une belle balade à pied.
Pour notre 1ère journée islandaise, nous passons la nuit au camping de la réserve naturelle Hallormsstaður, la seule vraie forêt d’Islande. Lentement, le soleil descend sur l’horizon et disparait derrière les montagnes. Cette nuit, il ne fera pas réellement noir pour autant.
Mercredi 28 mai 2014 : Hallormsstaður – Djúpivogur, 248 km
Nous avons décidé de faire le tour de l’île dans le sens des aiguilles d’une montre. Pour ce 2e jour, nous prenons la direction des fjords de l’Est en suivant la route n°1 qui fait le tour de l’île. Elle est surélevée avec des bas-côtés très pentus, pas toujours facile de trouver des endroits propices pour s’arrêter le temps d’une photo. Dans les zones dégagées (lignes droites), le peu de circulation permet de faire des stops rapides en restant sur la route pour shooter une ou deux images.
Jeudi 29 mai 2014 : Djúpivogur – Fjallsárlón, 199 km
3e jour, nous quittons les fjords de l’Est toujours en suivant la route n°1, nous allons vers le sud-ouest. Le ciel est changeant, parfois du brouillard, parfois du soleil.
Nous arrivons à Höfn pour l’heure de déjeuner, juste au bon moment pour déguster une excellent tartine de langoustines au restaurant « Humarhöfnin ». Höfn est un port spécialisé dans la pêche à la langoustine.
Avant de reprendre la route, nous décidons de profiter du soleil pour aller faire une balade digestive. Mais ce n’est pas du gout des sternes arctiques nichant dans les environs. Petites et très belles, elles sont malgré tout quelque peu agressives…
Au loin, nous commençons à apercevoir le glacier Vatnajökull, il s’agit d’un immense glacier, le plus grand d’Europe, d’une superficie de plus de 8 000 km2, presque la superficie de la Corse. Son épaisseur maximale est d’environ 1000 mètres.
Nous contournons le Vatnajökull par le sud en allant voir les langues glacières facilement accessibles. La première est la Breiðamerkurjökull qui se termine dans le lac Jökulsárlón. L’endroit est hyper touristique, c’est ici que des scènes de deux James Bond (« Meurs un autre jour » et « Dangereusement vôtre ») ont été tournées.
Balade sur la plage malheureusement sans iceberg. Nous reprenons notre route pour aller à un autre lac glacière, le Fjallsárlón, caché au bout d’une piste caillouteuse. L’endroit au tout aussi magique mais avec beaucoup de monde.
A notre arrivée, il tombe quelques gouttes. Nous décidons de diner en attendant une éventuelle éclaircie. La chance est avec nous, petit à petit le ciel se dégage et nous pouvons assister à un superbe coucher de soleil sur le lac.
Nous restons sur le petit parking pour la nuit, le temps est calme, sans vent, le silence est presque total avec seulement de temps en temps le bruit des oiseaux… et de la glace qui craque.
Vendredi 30 mai 2014 : Fjallsárlón – Skaftafell, 52 km
4h30 du matin, je me réveille, le soleil semble déjà bien haut. Je me lève pour voir ce qu’il en est. Pas un nuage à l’horizon, pas bruit, personne, nous sommes seuls sur le parking, une vague impression « de seul au monde » plane sur ce lieu magique.
Après le petit déjeuner, nous allons à pieds jusqu’à un 3e lac, le Breitharlon. Belle balade sous un magnifique soleil avec seulement quelques oiseaux pour nous accompagner. Contrairement aux deux autres lacs, le Breitharlon est pratiquement exempt d’iceberg. Au loin nous pouvons observer le Vatnajökull.
Nous reprenons la route n°1. Nous allons jusqu’à l’entrée de la réserve naturelle Ingolfshöfđi. Il s’agit d’un promontoire rocheux de 75 mètres de haut au bord de l’océan. Pour y aller, il faut traverser une lagune à marée basse en… tracteur.
Nous sommes un peu partagés sur cette excursion, l’impact sur les oiseaux n’est pas neutre. Nous étions accompagnés par un guide ornithologique, membre de la famille qui gère le site. Malheureusement le groupe était très important. Le guide avait beau répété régulièrement de rester groupé, d’éviter d’approcher de trop près les nids au sol, quelques membres indisciplinés n’en faisaient qu’à leur tête et allaient jusqu’à déranger les oiseaux pour faire la photo du nid qui va bien ?!
En fin de journée, nous nous posons au camping de Skaftafell, dans le parc national du Vatnajökull, au pied du glacier du même nom. Malheureusement, la météo s’est beaucoup dégradée en quelques heures et nous aurons beaucoup de mal à voir le glacier pendant les deux prochains jours…
Samedi 31 mai 2014 : Skaftafell
5e jour, il a plu presque toute la nuit et ce matin, il pleut encore et encore… Nous patientons en espérant une accalmie pour faire les randonnées que nous avons prévues dans le parc. Dans l’après-midi, nous décidons d’affronter les éléments pour aller faire une balade dans cette magnifique partie du parc, le temps est très maussade et très humide… Nous écourterons notre randonnée, vaincus par la pluie.
Dimanche 1er juin 2014 : Skaftafell – Skógar, 197 km
Ce matin, il pleut encore. Cela plus de 36 heures qu’il pleut sans discontinuité, le sol est totalement gorgé d’eau. L’eau ruisselle de partout, le long des parois. Nous traversons la vaste plaine de sandur. C’est un mélange d’alluvions glaciaires et de poussière de lave, noir c’est noir…
Arrêt à Vik, pour voir une des plus belles plages du monde, d’après magazine américain « Islands Magazine ».
La pluie cesse pour de courtes périodes mais le ciel est toujours aussi chargé. Nuit au pied de chute d’eau Skogafoss.
Lundi 2 juin 2014 : Skógar – Geysir, 290 km
7e jour, le ciel est toujours gris et il pleut par intermittence. Balade pour voir la superbe chute de Skogafoss. Pas facile de faire des photos, entre la pluie et les embruns.
Nouvel arrêt à la chute d’eau Seljalandsfoss. Il est possible de passer à pied derrière le rideau d’eau, mouillés pour mouillés, allons-y ! A quelques pas, il y a une autre chute : la Glufrafoss, cachée au fond d’une gorge. Pour la voir, il faut faire quelques pas dans l’eau, mouillés pour mouillés, allons-y !
Dans notre programme, nous avons prévu d’aller à Landmannalaugar mais apparemment, les routes qui y mènent ne sont pas encore ouvertes à la circulation (site permettant de vérifier l’état des routes). Nous décidons malgré tout d’aller voir ce qu’il en est, nous empruntons la route 26 qui se transforme assez vite en piste. Bonne nouvelle : il ne pleut plus.
Nous croisons la route F225, réservée au 4×4. Elle est fermée. Ça sera sans doute pareil pour la F208. Nous continuons malgré tout, les paysages sont tellement beaux !
Comme nous nous y attendions la F208 est également fermée à tout circulation, c’est un peu tôt en saison pour aller à Landmannalaugar, tant pis ça sera pour une autre fois, un autre voyage…
Nous repartons dans l’autre sens, direction l’Ouest, direction le « Cercle d’or ». Arrêt à la chute d’eau Hjalparfoss. Nous reprenons la route jusqu’à Geysir où nous nous arrêtons pour la nuit.
Mardi 3 juin 2014 : Geysir – Snorrastadir, 199 km
Ce matin, le ciel est plus clair et le soleil essaye de percer les nuages. L’avantage de passer la nuit à Geysir, c’est qui est possible d’aller sur le site très tôt, avant l’arrivée des cars de touristes. En plus, maintenant, nous avons un rayon de soleil !
Le « Cercle d’or » est un incontournable en Islande, il est constitué de trois lieux à voir absolument : Geysir, l’immense chute Gullfoss et le Þingvellir (le lieu du 1er parlement islandais).
Nous quittons donc le Cercle d’or, direction le Nord par la route 52. Il y a de nombreuses années, j’ai effectué un voyage en Islande. J’étais arrivé en avion à Reykjavik. Cette ville ne m’ayant pas laissé un souvenir impérissable, nous décidons de ne pas y passer cette fois-ci. Très vite les paysages changent de nouveaux, du vert de la région du Cercle d’or, nous passons au noir ou ocre avec par endroit encore des plaques de neige.
Mercredi 4 juin 2014 : Snorrastadir – Hellnar, 110 km
9e jour, nous commençons le tour de la péninsule Snæfellsnes par le sud.
Après quelques arrêts photos, nous faisons une balade sur la plage d’Ytri Tunga pour essayer de voir la colonie phoques installée dans les parages. L’endroit est superbe, calme avec beaucoup d’oiseaux et effectivement quelques phoques qui se prélassent au soleil… enfin juste avant l’arrivée d’une énorme averse.
A Arnarstapi, nous attendons le passage d’une nouvelle averse avant de suivre la randonnée n°48 du guide Rother, une très belle balade entre Arnarstapi et Hellnar.
Bivouac à Hellnar, sur un parking qui domine l’océan.
Jeudi 5 juin 2014 : Hellnar – Stykkishólmur, 175 km
10e jour, nous poursuivons la découverte de la péninsule Snæfellsnes, jusqu’à Stykkishólmur avec de nombreux arrêts pour profiter des paysages et des endroits pour observer les oiseaux.
Vendredi 6 juin 2014 : Stykkishólmur – Látrabjarg, 92 km
Pour la suite du voyage, nous avons décidé de nous rendre dans les fjords de l’Ouest en prenant le ferry entre Stykkishólmur et Brjánslækur. Cette traversée permet d’éviter une longue route et de faire une belle croisière. Nous avons la chance d’avoir un temps magnifique : soleil, ciel bleu, mer hyper calme… le rêve.
Depuis le pont du ferry, nous pouvons observer les difficultés rencontrées par les macareux pour s’extirper de l’eau.
Arrivés de l’autre côté, nous continuons notre progression, pour rejoindre le point d’Europe le plus à l’Ouest : les falaises Latrabjarg, par la route 62, puis la route piste 612. Sur le bord de la piste, nous pouvons voir l’épave du BA64, un bateau posé là depuis 1981.
Les falaises Látrabjarg sont un sanctuaire pour les oiseaux marins : fulmar boréal, goéland, guillemots et bien sur… des macareux.
Samedi 7 juin 2014 : Látrabjarg – Tungudalur, 234 km
Nous reprenons la route 612 dans l’autre sens, puis nous nous dirigeons vers le Nord pour lentement suivre les magnifiques routes qui longent les côtes des fjords. Après de nombreux arrêts photos, nous nous arrêtons pour la nuit à Ísafjörður.
Dimanche 8 juin 2014 : Tungudalur – Hólmavík, 289 km
13e jour, nous continuons notre exploration des fjords de l’Ouest par la route 61. Malheureusement, aujourd’hui, nous manquons de lumière pour les photos. Le ciel est uniformément gris sans relief, ni contraste.
Nous faisons un crochet par Drangsnes, espérant trouver un endroit sympa pour la nuit mais en vain. C’est l’occasion de voir d’énormes tas de bois flotté arrivant de Sibérie ou d’ailleurs.
Lundi 9 juin 2014 : Hólmavík – Hvammstangi, 155 km
Nous quittons la région des fjords de l’Ouest par la route 68, direction le sud. Les paysages sont moins spectaculaire et en plus c’est le deuxième jour sans réellement de lumière, le ciel est toujours gris et terne.
Mardi 10 juin 2014 : Hvammstangi – Sauðárkrókur, 190 km
Ce matin, nous explorons la péninsule de Vatnsnes. La côte l’Ouest de la péninsule est noyée dans le brouillard, impossible de voir quoi que ce soit. Fort heureusement la partie Est de la péninsule est sous le soleil. Stop à Hvítserkur pour voir l’arche.
Un peu plus loin, sur la plage d’ Ósar, nous pouvons apercevoir une colonie de phoques ainsi que de nombreux oiseaux.
Nous reprenons notre trajet, nous quittons la péninsule et nous retrouvons la route n°1. Nous visitons la ferme musée Glaumbear avant de nous poser pour la nuit à Sauðárkrókur.
Mercredi 11 juin 2014 : Sauðárkrókur – Dalvík, 144 km
Nous continuons notre route, direction la péninsule Tröllaskabi, en suivant la route côtière jusqu’à Siglufjörður.
A Dalvik, la Arctic Sea Tours (Baleines à Dalvik) organise des croisières pour aller observer des cétacés dans le fjord Eyjafjörður. D’après les guides Lonely Planet et Routard, il y aurait moins de monde ici qu’à Húsavík. Nous réservons pour la croisière de demain matin.
Jeudi 12 juin 2014 : Dalvík – Hlíð (lac Mývatn), 168 km
Trois heures du matin, le soleil règne en maitre.
Ce matin, la météo est radieuse : grand soleil, sans vent. Rendez-vous à l’agence et lorsque tout le monde est là, nous allons jusqu’à l’embarcadère à pied. Nous montons à bord du Draumur, un ancien chalutier reconverti.
Briefing de sécurité et sur ce que nous devrions voir. Nous quittons le port, direction le Nord du fjord Eyjafjörður. Très vite, nous pouvons voir un groupe de dauphins. Encore quelques minutes de patience et nous voyons les premiers jets d’eau. A plusieurs reprises nous pouvons voir le dos ou la queue de baleines à bosse.
Après cette superbe croisière, nous allons voir la réserve ornithologique Frithland Svarfdaela.
D’après la météo, il devrait faire beau pendant les deux prochains jours, nous décidons d’aller directement à Myvatn.
Arrêt pour voir la cascade Goðafoss.
A Mývatn, les environs du lac étant dans une réserve naturelle, en théorie les bivouacs sont interdits, nous nous installons au camping Hlíð.
Vendredi 13 juin 2014 : lac Mývatn, 71 km
Mývatn ou le lac des mouches, voilà deux jours qu’il fait beau et chaud… un vrai bonheur pour les mouches et moucherons ! Ils sont des centaines à tourner autour de nous, autour de notre visage, quel plaisir ! Il est même souvent difficile de faire des photos sans en avoir au milieu de l’objectif.
La région est très riche avec de nombreux sites à visiter mais ces nuées d’insectes sont fatigantes. Les tâches sur les photos ne sont pas des tâches sur le capteur de l’appareil mais des mouches qui virevoltent autour du photographe…
Samedi 14 juin 2014 : Hlíð – Ásbyrgi, 163 km
Nous décidons d’écourter notre séjour au bord du lac de Mývatn, nous avons maintenant deux jours d’avance sur notre programme prévisionnel, nous verrons plus tard comment nous les utiliserons.
Pour le moment, nous allons voir l’immense chute Dettifoss. D’abord la rive Ouest par la route asphaltée n° 862.
Et ensuite, la rive Est, par la piste très défoncée n° 864.
La piste 864 est très difficile avec de la tôle ondulée très profonde. On a tout essayé 70 km/h, 45 km/h, 35 km/h… finalement c’est aux alentours des 20 km/h que j’arrive à gérer à peu près les pires passages. Nous avons le temps d’admirer les paysages…
Nous la suivrons jusqu’à niveau d’Ásbyrgi, où nous passerons la nuit dans le camping de la réserve naturelle. Ce soir, c’est diner à la poussière… elle est rentrée partout, dans tous les placards.
Dimanche 15 juin 2014 : Ásbyrgi – Raufarhöfn, 108 km
Nous avons un peu d’avance sur notre programme, nous décidons de prendre la route côtière n°85, pour découvrir la péninsule Melrakkaslétta. Comme pour la route 864, il y a par endroit des morceaux non asphaltés avec de la tôle ondulée redoutable pour notre véhicule.
Et comme cela ne suffisait pas, nous décidons d’aller voir la colonie de fous de bassan, située à Rauðinúpur. Le site est à côté de la ferme Nüpskata, au bout d’une piste très caillouteuse et très poussiéreuse. A l’entrée de la ferme, il faut ouvrir et refermer une barrière pour entrer dans la propriété, c’est une nouvelle occasion pour tester l’agressivité des sternes arctiques. Elles vont même jusqu’à attaquer notre fourgon ?!
Pour accéder aux falaises, il faut suivre la randonnée n°24 du guide Rother. La randonnée commence par la traversée une plage de gros galets (attention aux chevilles), ensuite monte jusqu’au phare.
Là, détachés des falaises, il y a deux promontoires rocheux qui sont couverts d’oiseaux, notamment des fous de bassan et des macareux. Comme souvent dans ces endroits du « bout du monde », nous étions seuls. Après avoir passé un long moment à observer les oiseaux, nous reprenons lentement, très lentement notre piste…
Nous nous arrêtons pour la nuit à Raufarhofn, dans un petit camping gratuit avec toilettes et douches chaudes.
Lundi 16 juin 2014 : Raufarhöfn – Vopnafjörður, 155 km
Nous poursuivons le tour de la péninsule Melrakkaslétta par la route 85. Nous arrêtons à Rauðanes pour faire la randonnée n°23 du guide Rother. L’endroit est superbe, nous avons la chance d’avoir un temps calme, sans vent, ni pluie, il manque juste un peu de soleil…
C’est l’occasion de voir une nouvelle fois de nombreux oiseaux, dont une importante colonie de macareux. La randonnée était annoncée en 2h15, nous mettrons plus de 4 heures en profitant au maximum de cette nature si riche et si belle.
Nous continuons la route 85 jusqu’à Vopnafjörður où nous passons la nuit.
Mardi 17 juin 2014 : Vopnafjörður – Bakkagerði, 235 km
Nous avons presque terminé notre tour de l’ile, il nous reste encore deux jours avant de reprendre le ferry. Nous décidons d’aller jusqu’à Bakkageròi, il y a une colonie de macareux facilement accessible parait-il. La route 94 mérite largement ce détour.
Après Bakkageròi, nous continuons la route jusqu’au port de Smábátahöfnin. Là, Il y a un petit parking, des escaliers et une plate-forme… les oiseaux, surtout les macareux sont seulement à quelques mètres (http://www.puffins.is/index.php?lang=en).
Nous sommes uniquement à une demi-journée de route de Seyđisjorđur, port d’arrivée du ferry et il est possible de voir plusieurs dizaines de macareux… Il faut bien-sur être dans la « bonne période ». Tous les ans, des observateurs notent la date d’arrivée et de départ des macareux, après le 10 aout, il est plus difficile d’en voir, ils sont généralement tous repartis en pleine mer.
Mercredi 18 juin 2014 : Bakkagerði – Seyđisjorđur, 99 km
Dernier jour en Islande, depuis le petit matin, nous essuyons un énorme grain, pour ne pas dire une tempête.
Nous reprenons la route 94 dans l’autre sens en conduisant très prudemment, les rafales de vent sont redoutables et certains passages au bord des falaises sont délicats. Sitôt passé le col qui permet de quitter le fjord Borgarfjörður, le vent se calme et au loin, nous apercevons une éclaircie.
C’est fois-ci, c’est la fin, nous reprenons la route qui mène à Seyđisjorđur, demain nous quittons l’Islande.
Jeudi 19 juin 2014 : Seyđisjorđur – Ferry Norröna (Smyril Line)
Le long retour commence, le Norröna remonte le fjord, nous embarquons et nous quittons l’Islande.
Mais avant de sortir du fjord Seyđisjorđur, une baleine vient nous faire un dernier clin d’œil ou plutôt un signe de queue, comme pour nous dire « Au revoir »…
Les oiseaux accompagnent toujours le ferry.
Stop aux iles Féroé au milieu de la nuit et c’est l’arrivée au Danemark.
Voilà, le résumé de notre voyage est terminé, merci de l’avoir suivi jusqu’au bout.
Quelques chiffres pour terminer :
- 9 450, c’est le nombre de photos restantes après un tri sévère,
- 7 030, le nombre de km parcourus pour l’ensemble de notre périple,
- 3 665, le nombre de km parcourus en Islande, dont un certain nombre sur des pistes plus ou moins bonnes.
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