Los Angeles mégalopole, gigantesque, trop grande, trop étendue, déroutante… Superficie : 88 000 km² (pour les 88 villes du comté, 1 215 km² pour la seule ville de Los Angeles, soit 12 fois Paris). Population : 3,9 millions d’habitants (10,2 millions pour le comté ; environ 18,5 millions pour le Grand Los Angeles qui comprend les comtés de Ventura, San Bernardino, Riverside et Orange).
Après avoir parcouru la Route 66 pendant près de trois semaines, nous délaissons notre voiture une journée pour faire une belle balade le long de l’océan Pacifique, sur la plage de San Monica. Santa Monica est une ville côtière, à l’Ouest du centre-ville de Los Angeles. Elle constitue une des extrémités de l’historique Route 66 avec son fameux « Pier », magasins, restaurants, parc d’attractions avec, entre autres, une grande roue et des montagnes russes.
Nous poursuivons notre longue promenade sur la plage de Venice. Ce quartier est connu pour ses canaux et ses plages et est surnommé la « Venise d’Amérique » (Venice of America). Nous sommes dimanche, il y a beaucoup de monde à profiter du soleil, du magnifique site pour marcher, courir, faire du sport, se détendre…
Nous profitons d’être à Los Angeles pour visiter le magnifique musée « Petersen Automotive Museum ». Une exposition temporaire est consacrée aux 70 ans de la marque Porsche. Les voitures et motos exposées sont superbes.
Après quelques jours à Los Angeles, nous reprenons la route, direction le Nord. Nous réempruntons la Route 66 sur quelques milles avant de prendre la direction de la « Death Valley » (vallée de la mort). Désert immense et hostile, la vallée de la mort n’a pas usurpé son nom. Son point le plus bas, « Badwater », est à 85,5 mètres sous le niveau de la mer, le point le plus bas des États-Unis. Tandis que le point culminant, « Telescope Peak », s’élève à 3 368 mètres. La température la plus élevée enregistrée sur Terre l’a été le 10 juillet 1913 à Furnace Creek avec 56,7°.
Nous poursuivons notre route, toujours vers le Nord, jusqu’au Mono Lake et ses spectaculaires « tufa ». Ses eaux très salées se mêlant au jaillissement d’eau douce issue de sources souterraines, construisent des formations calcaires, par dépôts et précipitations successifs. C’est une importance baisse du niveau de l’eau (environ 15 mètres), du au détournement des sources en faveur de Los Angeles, qui les révéla au milieu du XXe siècle.
Après le lac Mono, nous prenons la direction de l’Ouest. Nous traversons rapidement le parc national de Yosemite et nous arrivons à San Francisco, terme de notre route. Après notre premier séjour en 2012, nous sommes ravis de revenir dans cette superbe ville où il fait bon y séjourner quelques jours.
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