L’Oklahoma est constitué d’une mosaïque de paysages caractérisés à l’Est par les collines contreforts des monts Ozarks, couvertes de bois, striées de rivières et de lacs et à l’Ouest par d’immenses prairies parcourues par les tornades.
Le nom de l’État est construit à partir des mots Okla, signifiant « homme » et homma, « rouge ». Les symboles indiens y sont très nombreux et se retrouvent jusque sur le drapeau.
La crise économie de 1929 et des tempêtes de poussière, appelées « Dust Bowl », déclenchèrent l’émigration de fermiers pauvres et ruinés des Grandes Plaines vers les mirages californiens, via la Route 66. Ce sont les habitants de l’Oklahoma qui furent les plus touchés. L’histoire de ces « Oakies » (terme péjoratif employé à l’époque pour désigner ces fermiers) chassés sur les routes par la misère inspira à l’écrivain John Steinbeck (1902-1968) le roman « Les Raisins de la colère », adapté au cinéma par John Ford en 1939, avec Henry Fonda.
Sur les 350 miles de son parcours dans l’État, de Quapaw à Texola, la Route 66 offre de très belles choses, notamment de très beaux musées. Malgré la présence des panneaux « Historic Route », il n’est pas toujours aisé de la suivre.
L’État de l’Oklahoma est réputé pour subir de nombreuses tornades. Nous aurons la chance d’y échapper mais nous aurons droit à une longue journée de pluies diluviennes : les restes d’une tempête tropicale arrivant du Sud-Est.
Nous profitons des musées pour nous abriter de la pluie.
Le soleil de retour, nous pouvons profiter de nouveau des paysages et vestiges extérieurs de la Route 66.
Avant de quitter l’État de l’Oklahoma, nous marquons un dernier arrêt à Erick, pour visiter une boutique totalement improbable. C’est plus une sorte de musée qu’une réellement boutique. En effet, Harley, le propriétaire, ancien musicien, est un collectionneur compulsif. Sa boutique comporte tout sorte d’objets ayant un rapport avec la Route 66.
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